Radiohead : Hail To The Thief (Live Recordings 2003-2009) avis vinyle

Ah, Radiohead, ce groupe qui m'inspire à la fois l'admiration et une bonne dose de sarcasme. Aujourd'hui, je vais plonger dans cette compilation provocatrice qu'ils nous ont servie sur un plateau d'argent : Hail To The Thief (Live Recordings 2003-2009). Une pièce de collection indispensable, n'est-ce pas ? Mais ne vous laissez pas berner par le vernis d'excellence ; je vous assure qu'il y a bien plus que ce qu'il semble à première vue.
Sortie en 2025, cette anthologie ne se contente pas de rassembler des morceaux, oh non ! Elle réévalue l’album original de 2003 dans des enregistrements live pris ici et là, à Londres, Amsterdam, Buenos Aires, et Dublin. Oui, ces 'bonnes vieilles' performances marquantes qui nous ont tous fait comprendre que, même en désespoir de cause, la musique live reste inégalée. Au passage : merci, Thom Yorke, pour avoir décidé de fouiller dans les archives pour le projet théâtral Hamlet/Hail To The Thief. Qui sait, peut-être une pièce où l'on se demande si la démocratie va mourir ? 🎭

Analyse Musicale

Dans cette oeuvre, Radiohead, que j'adore détester, se plaît à explorer des thèmes sombres et troublants : la politique, la société, le désespoir. Avec des lignes de basses qui pourraient faire pleurer une pierre et des riffs de guitare qui crient l'urgence, j'ai vraiment l'impression que chaque morceau est un appel à l'action. La production, à mon avis, est impeccablement réalisée, mais il faut le reconnaître, c'est du Radiohead. Ils sont bien au-dessus du lot, et c'est à la fois leur force et leur faiblesse. Leur son étant si identitaire, difficile d'échapper à l'étiquette "c'est encore du Radiohead".

Les performances lors de ces concerts accusent aussi le coup : on ressent l'énergie brute présente sur scène. C’est comme si chaque cri de Thom Yorke était une flèche tirée vers les élites. Mais, je dois vous avouer, certains morceaux peuvent sembler superflus. Ils sont longs, interminables parfois, et... ennuyeux ? Qui oserait l'admettre ? Bien sûr, je veux dire, il y a quelques joyaux cachés à découvrir.

Contexte/Genèse

Ah, les années 2000... C'était une époque où la musique avait encore un peu de potence. Juste après le 11 septembre, où chaque note résonnait comme un cri d'alarme face à la montée des tensions. Radiohead, en tant qu'artistes patentés, ont su tirer profit de ce climat tendu. Les fans attendaient fébrilement quelque chose d'hyper politique, et eux, ils livrent Hail To The Thief – parce qu'après tout, pourquoi ne pas faire un tour de manège avec les thèmes de la paranoïa politique, n'est-ce pas ?

Mais assez parlé de contexte, ouvrons le rideau sur les critiques, histoire de voir si ces messieurs dames de la presse ont eu la même vision que moi.

La Réception

J'ai lu des critiques et réactions du public comme si c'étaient les échos d'un vieux vinyle rayé. Certains disent que ce live est un chef-d'œuvre, d'autres vous diront qu'ils se sont endormis comme des bienheureux lors de la! lecture de l’album. Hi-five à ceux qui aiment se faire mal. 🤔 La vérité est que la presse spécialisée a souvent été divisée. Un grand nombre d’entre eux célèbrent les émotions que dégagent ces morceaux, tandis que d'autres, tout aussi légitimes, trouvent que ces morceaux pourraient s’ennuyer n'importe quel auditeur non préparé.

Analyse Piste par Piste

Sit Down. Stand Up

Alors, parlons de Sit Down. Stand Up, un morceau qui a littéralement le pouvoir de vous réveiller le mort. L'énergie de cette performance live est effroyablement intense, et on sent que Thom Yorke est sur le point de craquer. Je pense que c'est une belle représentation de la colère palpable qui a emprisonné des millions de personnes à l'époque. Finale explosive ! Le frisson est bien là.

There There

Puis il y a There There. À première vue, ce morceau flatte l'ego, mais attendez un peu. Avec son instrumental hypnotique et ses paroles chargées de sens, il m’a définitivement fait remuer. Il s'agit de la lutte et de la quête de sens, alors que certains s’accrochent à une réalité qui s’effrite. Plus on l’écoute, plus on se rend compte que, même en live,

Radiohead parvient à capturer cette instance où la mélancolie croise l'espoir.

Myxomatosis

Et puis, laissez-moi vous parler de Myxomatosis. Tandis que beaucoup l’oublient, ici, elle prend une nouvelle dimension. Le public, en pleine transe, hurle l'angoisse sur le ton d'une rythmique entraînante, le tout dans un cadre live ! Franchement, qui aurait pu penser que ce morceau, qui pourrait être le vilain petit canard de l’album, pourrait se réinventer si magistralement ?

Historique et Sémantique

Maintenant, lâchons un peu notre esprit critique et faisons un retour sur l’histoire. Radiohead, ce groupe formé en 1995, n’est pas seulement l’ombre de grandes performances, mais une influence indélébile sur la musique alternative et indépendante. Voici une petite récap’ historique, parce que je suis magnanime.

  • Nom : Radiohead
  • Genre : Rock alternatif, Art rock
  • Origine : Abingdon, Oxfordshire, Angleterre

En parcourant l’historique du groupe, différents moments clés ont marqué leur parcours :

  • 1997 : OK Computer – un album qui a redéfini la musique moderne.
  • 2000 : Kid A – prise de risques audacieuses, au grand dam de quelques fans.
  • 2003 : Hail To The Thief – sera toujours resté un symbole de révolte.

Discographie :

AlbumAnnée de sortieNote/Commentaire rapide
Pablo Honey1993Pas encore le Radiohead du futur.
The Bends1995Un tournant. Mieux qu'un bon vieux whisky.
OK Computer1997Indispensable. Un classique absolu.
Kid A2000Et là, tout le monde a pris peur.
Hail To The Thief2003Un coup de poing bien placé.
In Rainbows2007Modèle de distribution révolutionnaire.

Le Coin du Collectionneur

Passons à la raison pour laquelle vous lisez cet article : si vous êtes ici, c'est pour parler de l’édition physique de Hail To The Thief (Live Recordings 2003-2009). Préparez-vous : ce vinyle n’est pas qu’un simple disque, c'est une œuvre d'art ! Sur un joli poids de 180g, il garantit un son haute-fidélité qui fera frémir vos murs. Si vous êtes un audiophile, vous apprécierez sans aucun doute le travail de mastering effectué par Matt Colton.

Je dois vous parler du pressage. Cette galette brillante est disponible en édition limitée, avec des versions colorées (sinon pourquoi acheter un vinyle si ce n'est pour sa couleur ?). Sur la pochette gatefold, vous pouvez admirer un artwork qui, je le parie, fera rougir d'envie vos autres disques. Lorsque vous le placez sur votre platine, chaque face — de la A vers la B, vous êtes bombardé par une expérience auditive incomparable. Le run-out groove, cette petite partie délicate et souvent négligée entre la dernière piste et la bordure du disque, porte un message secret qui, à mon sens, parle du cœur même de Hail To The Thief.


Résumé

Alors oui, Hail To The Thief (Live Recordings 2003-2009) est un testament de ce que Radiohead a su faire en live. Peut-être avez-vous déjà compris que j'ai tendance à mettre un peu d’ironie dans mon enthousiasme. Ce disque, bien qu'il offre un regard rétrospectif intéressant, ne plaira pas à tout le monde. Néanmoins, il aurait pu finir au fin fond d’un soleil couchant, mais voilà, il est ici et il mérite d'être considéré. Qui sait, peut-être enrichira-t-il la vôtre ?

Remerciements

Merci de m'avoir suivi dans cette déambulation musicale émotionnelle. Si vous avez des commentaires ou des réflexions sarcastiques sur cette compilation enflammée, n'hésitez pas à les partager ! À vos claviers !

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Vous avez aimé cet article : Radiohead : Hail To The Thief (Live Recordings 2003-2009), (wikipédia de Radiohead) alors pensez à consulter mon dernier article sur l'album de Caskets - The Only Heaven You’ll Know !

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